Tahiti et ses lagons

Publié le par MME SIMONE TAHITI

LA POLYNESIE FRANCAISE

L'HISTOIRE

 

 

Tahiti représente le Paradis de toutes les destinations françaises vers l'Océan Pacifique. Avec une grande variété de ces îles géographiques océanien grand comme l'Europe, des plages sauvages, et l'esprit romantique qui font partie intégrale de la carte postale de la Polynésie , tel un rayon de soleil ,Tahiti ce paradis des îles du Sud enchanteresses est un trésor d'expériences pour tous ceux qui les visiteront. Les Tahitiens sont les descendants du peuple Maohi,une équipe aventureuse de navigateurs arriver vers les années 830. A Tahiti. Les traces les plus évidentes de cette équipe aventurière navigateurs sont les ruines de temples anciens appelés les marae. Les principaux marae sont sur l'île de Raïatea, le centre religieux et politique des îles de la Société (Tahiti, Moorea, Bora Bora, Huahine, Raiatea).
Ce qui est maintenant la Polynésie française a été découvert par les grands navigateurs bien avant la prise de possession officielle de ces archipels par la France. Les capitaines de la marine marchande
espagnols, hollandais, anglais et français ont tous dressé des cartes de ces mers du Sud, visité et ont écrit au sujet des îles du pacifique, des archipels et des atolls des autres îles.

Le climat sud-tropical à tropical de la Polynésie francaise, avec ces grandes variations locales de pluie, selon l'exposition ou non aux vents dominants, est d'une réelle douceur. Les atolls des îles Tuamotu, de l'archipel de la société ont un climat tropical doux toute l'année. Les zones d'altitudes tendent à être plus humides, alors que les atolls, caressés par les alizés tropicaux sont plus frais.
La saison la plus humide se situe au milieu de l'année. Mais périodiquement
, les îles connaissent des années de sécheresses dûes au phénomène El Nino ( cyclone). Ce phénomène el Nino lié aux variation importantes de la température de l'eau de l'Océan Pacifique au gré des années entre Valparaiso au Chili et Sydney l'australienne. Ils viennent par alternance des années de sécheresses et inondations dramatiques : el Nino ou el Nina !!!!

Les chants et danses sont des véhicules culturels depuis la nuit des temps. La fête, la musique et de la danse ont toujours été omniprésents à Tahiti et les écrits des premiers découvreurs de la Polynésie en témoignent. Dès leur premier passage, les écrivains européens ont exprimé la sensualité des vahinés, leurs danses, la grâce des mouvements ainsi que la beauté des habits. Le Mythe de Tahiti allait susciter un véritable essence pour cette perle qu'est la Polynésie à travers les récits, les voyages des marins à Tahiti et ce, très rapidement, partout en Europe. La vision de ce mythe dans l'imaginaire collectif occidental associait la nouvelle Cythère, ce paradis lointain tropical, à la vahiné ( femme). Arrivé dans cette contrée du globe, on s'étonnait de voir à Tahiti avec quelle spontanéité les polynésiens de tout le Pacifique Sud se mettaient à faire la fête.
Les danses sont en effet un des nombreux facteurs qui ont véhiculé ce mythe. Signe d'amitié, d'événement heureux ou religieux, la danse polynésienne faisait partie des traditions locales. Par exemple, lors du deuxième voyage du capitaine Cook à Tahiti, des réjouissances furent données en son honneur :
"Les tahitiens, hommes et femmes, dansaient le Heïva, accompagnés de tambours, de flûtes et de chants comiques, improvisés ..." Les plus gracieuses des danses tahitiennes étaient
le hura ou purotu et le otea danse des hommes. Les danses étaient souvent accompagnées de himene. Les danses tahitiennes de ote'a étaient accompagnées des sons sourds et lourds d'instruments faits pour le plus souvent en bois.
Longtemps, la danse fut interdite par les missionnaires lors de leur arrivée à tahiti. C'est à partir des années 50 qu'elle renaîtra au travers des diverses manifestations culturelles. Aujourd'hui, la danse connaît un vif succès auprès des jeunes tahitiens, notamment. Dès le plus jeune age, la danse tahitienne, le tam
ure ( le u se prononce le ou et le e se prononce le é), entre autre, est enseignée à cette nombreuse jeunesse. Assister au Heiva est, à mon avis, le meilleur moyen de s'imprégner de ce qu'est la culture polynésienne. C'est la grande fête populaire de Tahiti, De fin juin à fin juillet, le Heiva est l'occasion de célébrer l'identité culturelle polynésienne, tahitienne; des milliers de tahitiens se mesurent dans des épreuves sportives et culturelles. Les groupes de chants traditionnels et de danses polynésiennes se retrouvent, à Papeete, pour s'affronter dans un imposant concours durant trois semaines. Au programme : les leveurs de pierres, les lanceurs de javelot, les préparateurs du coprah, les porteurs de fruits, les tresseuses, les artisans, les piroguiers, la reconstitution de Marae, la marche sur le feu,les lanceurs de javelot. En soirée se succèdent les concours de chant en tahitien et de danse polynésiennes qui en sont le point fort avec les courses de pirogues appelant aussi " le VA'A" en lagon et en haute mer.Très fortement lié à la culture marquisienne, à sa tradition orale, les tatouages de Tahiti sont porteurs de savoir, de mémoire, d'enseignement. Par le passé, les tatouages reflétaient le rang social. Traditionnellement, le tatouage était réservé aux classes supérieures. Cette pratique était liée au désir de renforcer le pouvoir de la fécondité, les liens avec le surnaturel, ces perles revêtaient un caractère symbolique relatif au sacré et au surnaturel, à l'acceptation d'un individu à une communauté, comme le passage de l'adolescence à l'âge adulte,et à la fécondité. Il pouvait être réservé à des héros, souvent guerriers particulièrement valeureux.
Le tatouage était toujours valorisant pour la personne qui était apte à le recevoir comme un privilège. Celui ou celle qui en était recouvert se distinguait grâce à cette forme personnalisée d'ornement du corps. Ainsi le corps pouvait être recouvert presque entièrement. Par le passé, Hommes et femmes portaient des tatouages sur diverses parties du corps ; la différence sociale était soulignée par des signes correspondant à chaque classe sociale, sous le contrôle attentif des chefs : quand un initié se voyait reconnaître de nouveaux mérites, il pouvait ajouter de nouveaux tatouages au précédents. Les femmes étaient moins ornées, mais les dessins étaient plus élégants, féminin et mieux exécutés parce qu'ils étaient considérés comme une parure.
Par contre, les hommes avaient souvent tout le corps couvert de tatouages. Seul le visage était respecté, à l'exception de certains guerriers ou prêtres qui portaient parfois un emblème particulier sur le front et les lèvres.
Les motifs utilisés de façon symbolique faisaient souvent référence aux éléments naturels :
soleil, lune, végétation, animaux, points cardinaux, comètes, figures humaines, ou à de simples figures géométriques ; ils pouvaient également évoquer la vie sociale : les combats, les armes de guerre, les sacrifices humains.
Les styles de tatouage sont nombreux : les tatouages destinés aux dieux, aux prêtres et aux chefs, héréditaires et réservés à leurs descendants ; les tatouages, réservés aux chefs coutumiers; les tatouages de type Hui To'a , Hui Ra'atira , To'ai , pour les chefs de guerre, les guerriers, les danseurs, les rameurs, etc. ; et enfin,les tatouages destinés aux Hommes et Femmes sans généalogie ou sans ascendance héréditaire certaine.
Avec l'arrivée des missionnaires, le tatouage a rapidement disparu. Les différents motifs et planches de personnages tatoués nous sont parvenus
par un artiste que je ne connais pas le nom. Aujourd'hui le tatouage connaît un renouveau certain dans la société polynésienne et depuis le début des années 90 c'est une véritable renaissance identitaire et culturelle. Au cours de l'histoire, les tahitiens ont longtemps ignoré l'usage du métal et ne disposaient donc pas d'outils élaborés. L'outil le plus employé était l'herminette façonnée dans une roche volcanique dense et résistante puis fixée par une ligature de fibres végétales au sommet d'un manche de bois coudé. On l'utilisait pour tailler, sculpter, couper, inciser, dégrossir... Pour des travaux plus précis, comme la sculpture sur nacre, on se servait de dents de requin, ou de rats, de fragments de coquillages. Les objets étaient ensuite polis par frottement avec des morceaux de coraux, des râpes en peau de raie et du sable.
De nos jours,à Tahiti les artisans polynésiens utilisent ce savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération, pour travailler les matières premières
polynésiennes que sont le bois de Tamanu de miro (bois de rose), de cocotier, les fibres végétales comme celles du Pandanus les feuilles de cocotier et de bananier, la nacre, la roche volcanique, le corail, les coquillages,... La grande diversité des produits locaux permet de découvrir les repas traditionnel polynésien. Les principaux ingrédients de cette cuisine inventive et succulente sont :
Le poisson, cru, à la tahitienne, cuit dans le lait de coco et le citron vert sauvage. C'est la salade tahitienne
Le taro tubercule de base des Tahitiens, le tubercule se prépare comme la pomme de terre, les feuilles comme les épinards.
La patate douce
arrivée en Polynésie il y a des siècles et se prépare comme la pomme de terre, pour les enfants en purée avec du lait de coco, les feuilles sont frites ou servent de condiments aux salades.
L'igname tubercule facile à conserver, accompagnant ragoût ou carry, en salade cuit et mariné au lait de coco.
Le potiron est très utilisé dans tout le Pacifique sud, comme la carotte, en crudité râpée, en soupe, en légumes lorsqu'il est coupé en dés et cuit en cocotte.
De toutes les espèces de banane, c'est la banane de couleur orange, qui est la plus utilisée en Polynésie, cuite au four puis badigeonnée de noix de coco râpé et de lait de coco.
Bien d'autres ingrédients sont présents dans la cuisine polynésienne, la Papaye, la mangue, la goyave, la noix de coco, les
ramboutons, la pastèque, l'orange, le melon, le pamplemousse vert, l'ananas, la vanille, ...
Le repas traditionnel est cuit à l'étouffée entre des feuilles de bananiers, enfouies sous des braises dans le sable
.( LE FOUR TAHITIEN). C'est Tahiti et ses ÎLES tropicales aux 100 000 rivages ! Rivages de sables blancs, roses, mauves, recouvertes sur les nappes aux couleurs irréelles de leurs lagons que sillonnent pirogues et voiliers volants sous l'alizé tropical dans la lumineuse ivresse...
Récif, platiers multicolores qui offrent au promeneur l'émerveillement des anémones rouges, des gros oursins violets et des bénitiers à chair de velours bleu nuit...
Coraux féeriques peuplés de poissons-perroquets et Picasso, de chirurgiens bagnards, de demoiselles bleues, tout aussi peu farouches, aussi curieux, que les nageurs... et les requins ….
Rivages grands ouverts sur les longues vagues du Pacifique, où, il y a des siècles, fut inventé le surf...
Passes de l’océan où jouent les dauphins, où les raies grises et manta en escadrons silencieux, ont leurs habitudes et leurs promenades.

 

Publié dans lilousissitahiti

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